Critique : Match Retour – Retour aux ours

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L’affiche de ce film est à la fois moche et très aguichante. Moche dans sa conception graphique, car l’idée de faire la faire dans le style à l’ancienne est bonne mais de là à ne pas reconnaître les deux personnages principaux c’est dommage.

Aguichante parce que justement tout repose sur ces deux personnages principaux : Stallone et De Niro.

Henry « Razor » Sharp et Billy « The Kid » McDonnen sont deux boxeurs de Pittsburgh propulsés sous le feu des projecteurs grâce à leur rivalité ancestrale. Chacun a eu l’occasion de battre son adversaire à l’époque de sa gloire, mais en 1983, alors qu’ils s’apprêtaient à disputer un troisième match décisif, Razor a soudain annoncé qu’il arrêtait la boxe : sans explication, il a ainsi brutalement mis fin à leur carrière à tous les deux.

Trente ans plus tard, le promoteur de boxe Dante Slate Jr., y voyant une occasion de gagner beaucoup d’argent, leur fait une offre irrésistible : monter sur le ring pour obtenir leur revanche une bonne fois pour toutes.

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Je ne suis pas très nostalgique. Même au cinéma. Les  anciens qui, après avoir disparus des écrans et qui « parce que vous comprenez ma bonne dame, c’était mieux avant » ré apparaissent, me laisse froid. Bien sûr il y a des exceptions comme The Wrestler ou Jackie Brown.

Ici la réussite est en demi-teinte.

Demi-teinte parce que le scénario est assez paresseux. Histoires d’amour, de filiation et de sport assez convenues, voire carrément clichées parfois. Une réalisation très mollassonne, notamment le match de boxe final ou l’on a l’impression d’avoir déjà vu ça.

Et oui car évidemment, comment regarder Stallone et De Niro boxer sans penser à Rocky et à Raging Bull. Rocky et sa saga complète qui abordait dans son dernier volet le vieillissement d’un homme, que dis-je, d’un mythe avec magnificence. Et Raging Bull avec sa réalisation magique de Martin Scorsese et son montage de Thelma Schoonmaker tellement immersif.

Le film, réalisé sans génie, souffre encore plus de ses comparaisons.

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Sa vision plaisante toutefois ne l’est qu’uniquement que grâce aux deux acteurs principaux. A l’aise dans leurs rôles, ils occupent tout l’écran. Si la surprise n’est pas de mise avec Stallone, De Niro lui n’est pour une fois pas trop cabotin et leurs échanges fonctionnent plutôt pas mal.

Reste une comédie passable mais que Bob et Sly illuminent par moments. A réserver aux fans.

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