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[Event + Critique Reporter] Saint de Dick Maas par Laurent

Après son squattage en règle chez Microsoft pour Saints Row : The Third, Laurent a une fois de plus joué les reporters pour le blog iFan. Il est allé assister hier soir à une projection du film Saint. Vous l’aurez compris, Laurent aiment beaucoup les saints : les petits, les gros, les vrais, les faux… Je pense sérieusement à le surnommer Lolo à présent… Bref, passons à son compte rendu de la soirée.

Me voilà donc reparti en mission pour le blog iFan. À l’occasion de la Saint Nicolas, le Ciné Club Néerlandais projetait en salle un film sorti le 15 novembre en Direct-to-DVD dans nos contrés : Saint de Dick Maas (NDLR : le frère caché de Jeanne ?). Maas, connu pour l’Ascenseur et Amsterdamned, continue d’explorer le genre horrifique avec une version de Saint Nicolas plus Jason Voorhees que gentil papy.

Avant de voir le film, je me suis rendu à l’institut Néerlandais, partenaire de l’animation, pour me faire dire que « non, c’est pas ici… ». Mais on n’arrête pas une mission en cours disait Victor dans Nikita et en quelques stations de métro me voilà au chaud dans la salle !

Le pitch : Le 5 décembre 1492, l’évêque Nicolas dévaste un village avec ses acolytes, massacrant quiconque ne lui donne pas d’offrandes. Les villageois se révoltant le brûlent dans son bateau. Jurant de se venger, il ressuscite depuis à chaque pleine lune pour tuer et massacrer à nouveau.

Autant se le dire tout de suite, Saint est un pur slasher (cf le podcast Splitscreen spécial Slasher) à savoir : un méchant, ici un peu aidé, massacre des gens à la chaine durant une nuit. Tous les codes de ce style de cinéma sont respectés à la lettre : le héros un peu niais, le vieux bougre connaissant la vérité, les policiers refusant la théorie fantaisiste et même les autorités cachant la réalité, rien ne manque à part les bimbos aux seins nus. Les hollandais, champions du monde de femmes en vitrines, font preuve d’une pudeur inattendue… Et tous les codes sont utilisés avec talent mêlé à une réalisation assez soignée exploitant l’originalité visuelle de la ville d’Amsterdam.

Oui car ici, les jeunes adolescentes sont blondes comme dans les slashers US mais elles parlent néerlandais et habitent des maisons en briques rouges. À ce propos, les acteurs sont tous bien choisis. Ajoutez à cela quelques scènes bien trouvées (une poursuite à cheval sur des toits) et tous les ingrédients sont là pour un agréable moment.

Petit défaut, une dernière demi-heure manquant de rythme et finalement une partition presque trop scolaire. Mais ne boudons pas notre plaisir de voir de bons vieux effets mécaniques bien sanglants à base d’armes tranchantes diverses et de membres découpés, le film est à recommander pour une bonne soirée pleine de frissons.

La soirée fut animée par le critique de Mad Movies, Rock & Folk et rédacteur du magazine Tracks sur Arte Christophe Lemaire, le réalisateur et critique de cinéma Barend de Voogd (responsable de la programmation du Festival international du film fantastique d’Amsterdam) et bien entendu le réalisateur de Saint : Dick Maas. Clou de la soirée, Saint Nicolas lui-même fut de la fête, nous distribuant des petits gâteaux parce que nous avions été très sage.

Rencontrer des saints, des critiques et des hollandais c’est aussi ça être reporter pour le blog iFan.

Laurent (son Twitter)

Merci Laurent ! Si vous souhaitez vous aussi devenir reporter pour le blog iFan, c’est sur cette page que ça se passe !

3 commentaires to “[Event + Critique Reporter] Saint de Dick Maas par Laurent”

  1. C’est une blague???

    8 décembre 2011 at 16 h 57 min Répondre
    • Laurent Doucet #

      Bon, j’ai jamais dit que c’était le film du siècle. Oui les effets sont grossiers comme la dernière scène de Kill Bill mais c’est pas ça qui fait peur. Je dis d’ailleurs que ça fait frissonner et pas peur. C’est un slasher, c’est pas REC. Je maintien que le casting est bon dans le genre. Et c’est l’idée de la poursuite, la réalisation étant propre. Pour infos le film a couté 1 millions d’euros, ce qui est peu au vu de la qualité de l’ensemble.
      J’ai passé un moment sympa et c’est ce que je dis, après c’est pas parole d’évangile, ni même de saint… Ah ah ah !

      8 décembre 2011 at 23 h 17 min Répondre
  2. « Des acteurs bien choisis » T’es pas bien exigeant xD Il y a des séquences réutilisés deux à trois fois dans la poursuite du toit.
    Le film ne fait pas peur une seule seconde… ça tourne même au ridicule tellement les effets sont grossiers…A éviter, franchement!

    8 décembre 2011 at 17 h 00 min Répondre

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